Bourrés, et crevés!

Lindorm se tourna encore une fois sur son matelas en grognant. Pas moyen de trouver une position confortable pour faire la sieste...
Finalement, las de chercher et ivre de sommeil, le dragon blanc se releva en titubant un peu et se dirigea vers l'espèce de baie ouvrable qui lui servait de porte.
Une voix endormie résonna désagréablement fort dans sa tête.

"Mais où tu vas, toi?"

Se tournant vers son Dragonnier, affalé presque tristement entre un tas de couvertures, le dragon ria légèrement.

"Dormir, idiot!"

"Mais tu es très bien ici, pourquoi tu pars?"

"Non, j'suis pas bien ici, et j'ai envie de mouvement. Compter les moutons, j'en ai marre! Je vais voir ailleurs si c'est pas mieux."

"Ooooh, à peine pas difficile. Je te retrouverai bien plus tard..."

"C'est ça."

Vrael et Lindorm étaient arrivés depuis l'aube à Ellesméra, après un voyage pour le moins éreintant. Reçu tout juste après par la reine et lachés seulement après un long interrogatoire sur tout ce qu'il pouvait bien se passer un peu partout, les deux compères étaient morts de fatigue.
Mais le dragon n'arrivait pas à dormir. Peut-être dû aux restes du vin qu'il avait eu du mal à cuver. Les Nains sont décidément d'excellents brasseurs... Et Vrael n'aurait sûrement pas dit le contraire...

Voletant tranquillement, Lindorm repéra une clairière inoccupée, et décida d'y continuer sa petite sieste...

Avarice marchait par là. La nuit était claire, étoilée, et la pleine lune donnait au paysage un ton bleuâtre. Après avoir cherché le sommeil pendant plusieurs heures, elle s’était rendue à son bureau pour écrire, et après quelques heures encore, elle avait décidé de sortir.
Elle s’était revêtue d’un manteau et rodait dans l’immense capitale. Là où elle était née, elle s’émerveillait encore devant les chefs-d'œuvre de la nature.
Etant inconsciemment sortit de la ville, elle se trouvait maintenant en face d’une clairière. Elle s’y rendit.
Elle sauta d’une racine et atterrit un mètre plus bas ; elle vit ce qu’elle n’avait pas encore vu.

A quelques pas de là, un dragon blanc aux reflets d’argent était allongé au clair de lune. Elle retint son souffle un moment, se demanda si elle n’avait déjà vu.
La bête ailée ouvrit un œil, visiblement trop fatigué – ou trop paresseux – pour se lever complètement.
L’elfe s’excusa :

« Je suis désolée, je n’avais pas l’intention de troubler votre sommeil. »

Elle parla, tremblante – et pourtant sans peur – tellement bas qu’elle se demanda si il avait entendu.

Lindorm avait paresseusement daigné ouvrir un oeil en entendant du bruit. Boarf... Juste une gamine, pas de problème!

Citation :: « Je suis désolée, je n’avais pas l’intention de troubler votre sommeil. »

Sans faire le moindre effort pour parraitre agréable, le dragon blanc gromela.

"Manquerait plus que ça!"

En soufflant un petit nuage de fummée, Lindorm se tourna pour faire face à Avarice. Il la dévisagea placidement, et fronça vaguement des sourcils. rare, ça, les Elfes aux cheveux blonds...

"Tu es bien loin de chez toi, petite..."

Ou comment engager vaguement la conversation sans en avoir l'air... Après tout, ça le changerait de Vrael et ses discours moralisateurs...

"Manquerait plus que ça!"

Avarice se sentit coupable d’avoir réveillé ce vieux dragon ( :p ). Elle le observa attentivement le dragon se déplacer en face d’elle et la dévisager. Elle resta immobile et laissa la bête la fixer.
Il réfléchit un instant avant de dire :

"Tu es bien loin de chez toi, petite..."

Avarice leva les yeux vers le dragon et dit calmement :

« Je ne trouvais pas le sommeil. J’ai donc décidé de me promener. En vérité, je n’habite pas si loin que ça, un quart de lieue (1 km) à peine. »

Elle sourit aimablement, essayant de calmer la tension qui montait en elle.

« Pourquoi n’êtes vous pas auprès de votre dragonnier ? »

Finit-elle par demander. Mais elle se rattrapa en disant :

« Enfin, non, oubliez cette question : mon propre dragon n’est lui-même pas toujours à mes talons. Excusez moi… »

« Je ne trouvais pas le sommeil. J’ai donc décidé de me promener. En vérité, je n’habite pas si loin que ça, un quart de lieue (1 km) à peine. »

Lindorm acquiesça d'un air tout à fait désintéressé.

« Pourquoi n’êtes vous pas auprès de votre dragonnier ?
« Enfin, non, oubliez cette question : mon propre dragon n’est lui-même pas toujours à mes talons. Excusez moi… »

Le dragon blanc, amusé du gêne de l'Elfe, se mit à rire légèrement.

"Nul besoin d'excuses, petite. Les questions vont et viennent à leur guise, et elles sont toujours intéressantes.
Pour te répondre, je te dirais simplement que mon Dragonnier est un affreux ronfleur et qu'il m'empéchait de dormir."

Roulant une nouvelle fois sur le dos, Lindorm s'étira en baillant.

"Ainsi donc, tu es Apprentie Dragonnière..."

"Nul besoin d'excuses, petite. Les questions vont et viennent à leur guise, et elles sont toujours intéressantes.
Pour te répondre, je te dirais simplement que mon Dragonnier est un affreux ronfleur et qu'il m'empêchait de dormir."

Elle sourit, visiblement gênée. Le dragon s’étira et souffla :

"Ainsi donc, tu es Apprentie Dragonnière..."

« Apprentie d’Oromis, précisa l’elfe, depuis quatre ans… »

Elle fit une pause, puis repris, tête baisée :

« Je ne suis pas brillante, malgré les encouragements, je sais que je suis nulle. Quand j’ai atteins mes vingt ans, les gens riaient à l’idée que je soit dragonnière, et, mon dieu, ils rient toujours de moi aujourd’hui… »

Elle ne se demanda même pas pourquoi elle c’était confessé à ce dragon, qui semblait vouloir se débarrasser d’elle et se rendormir sans histoires.

Apprentie d'Oromis. Possible...
En baillant à s'en décrocher les machoires, Lindorm cracha un petit jet de flammes pas fait exprès.

Citation :: « Je ne suis pas brillante, malgré les encouragements, je sais que je suis nulle. Quand j’ai atteins mes vingt ans, les gens riaient à l’idée que je soit dragonnière, et, mon dieu, ils rient toujours de moi aujourd’hui… »

Le dragon blanc lui jeta un regard en biais. Pourtant, elle avait pas l'air trop mal, cette petite... De toute façon, avec une tête aussi mignonne, elle irait où elle voudrait... Les hommes sont si facilement corruptibles de nos jours!

"Quand j'avais vingt ans, je faisais encore tomber mon Dragonnier de sa selle un décollage sur deux." répliqua-t-il d'un air mi-figue mi-raisin.

"Tout vient à point qui sait attendre."

"Quand j'avais vingt ans, je faisais encore tomber mon Dragonnier de sa selle un décollage sur deux."

Avarice ne put masquer un petit sourire gêné. Ce dragon avait cependant l'air sage et puissant, bien que fatigué. Tout le monde semble être passé par là, et pourtant elle avait le sentiment d'être derrière. Brom et Morzan - surtout Morzan - avaient une dizaine d'années en moins et pourtant ils étaient...

"Tout vient à point qui sait attendre."

Elle lâcha un petit soupir invisible, le dragon ne l'avait sûrement pas remarqué. Elle le savait, son dragon le lui disait aussi. Elle s'entrainait comme elle le pouvait, mais quand le moment était venu de prouver de quoi elle était capable, elle se retrouvait nulle.
Elle ferma les yeux et souffla :

" J'attends... "

Elle r'ouvrit les yeux et scrupta la clairière. Elle avait une discution sans queue ni tête avec un dragon qu'elle ne connaissait pas, en pleine nuit. Le dragon blanc semblait vouloir se rendormir, et elle... Avarice ignorait ce qu'elle voulait en vérité...

Un calme apaisant s'installa dans la clairière, mais celui-ci fut vite interrompu : le vent se leva soudainement, et la bourrasque de vent fit s’agiter les arbre, puis un craquement de branche se fit entendre. Dans les arbres, des yeux lumineux scintillaient sous les rayons lunaires ; une silhouette aux formes discrètes, diffusait une paisible lumière sur la cime des arbres, baignant la clairière d’une chatoyante aurore bleu nuit. Avarice sentit une douce sérénité monter en elle, teintée d’une légère consolation.

Une voix grave, mais pure fit résonance dans l’esprit de la jeune fille :
« Quelle tête abattue, tu fais là… »

C’était Skorm, son dragon. Il s’était agrippé à la plus grosse branche d’un chêne massif. Il avait étendu son long coup vers l’emplacement de sa dragonière et la fixait à présent de ses yeux luisants.

« Une fois de plus, je te retrouve déplorant ton soi-disant incompétence… »

Il tourna la tête vers l’imposant dragon blanc, plongé dans le sommeil.

« Mon… aîné, semble très épuisé par sa magnificence. Laissons donc la tranquillité nocturne à son sommeil. Désires-tu monter mon échine ? »

Ces dernières paroles retentirent délicatement dans la tête d’Avarice. Elle savait qu’ils n’avaient pas l’habitude de chevaucher ensemble, ils n’en n’étaient d’ailleurs pas très habiles. Cela paraissait donc assez dangereux que de tenter une telle escapade en pleine nuit…

[ HRP : ça m'embète un peu comme situation : "ainé", j'aurais bien aimé avoir ton avis sur mon RP Lindorm Mad

]

« Quelle tête abattue, tu fais là… »

Avarice se retourna lentement et apperçut Skorm agrippé à une branche. Ils se regardèrent dans les yeux un instant avant d'entendre :

« Une fois de plus, je te retrouve déplorant ton soi-disant incompétence… »

" Il faut bien s'occuper... "

Le dragon sentit Avarice rire intérieurement. Le dragon tourna sa tête vers son semblable :

« Mon… aîné, semble très épuisé par sa magnificence. Laissons donc la tranquillité nocturne à son sommeil. Désires-tu monter mon échine ? »

L'Elfe fut surprise de cette invitation et regarda rêveusement la selle de Skorm. Elle s'imaginait dans le ciel, en pleine nuit, volant à travers les étoiles... Avarice soupira.

" Deux petites heures... D'accord. "

Elle pensait ça comme pour se convaincre elle même. L'elfe mit son pied gauche dans l'étrier et se hisa sur son dos. Ca faisait longtemps qu'elle n'était plus montée sur son dragon, et se retrouver à nouveau sur son dos lui donnait l'impression d'être libre.

[HJ: Pas de problème en ce qui me concerne. Du moins pas pour le moment.]

Tiens... Voilà le dragon de la petite, probablement. Lindorm lui lança à peine un regard désintéressé avant de se laisser tomber dans l'herbe drue comme une masse.
Après tout, ce n'était pas son problème, il avait sommeil, et les gamins de ce genre n'étaient pas de son ressort.
Patite bestiole, quand même... Il avait l'air vraiment jeune, ce dragonneau. Et une couleur qui lui faisait avoir des frissons...

Ses pensées se glissèrent vers ce mystérieux frère, qui attendait depuis des siècles au chaud dans son oeuf. Ce frère qui serait si différent de lui et qu'il ne pourrait qu'en vain tenter d'apprécier.
Qui était-il dans ce jeu? Le "bon ou le "mauvais? Pourquoi avait-on tracé son destin de cette façon? C'était si... Il aurait voulu pouvoir dire stupide, mais ce ne l'était pas. Si injuste.
Savoir que l'on suit une ligne tracée à l'avance et que l'on ne pourra jamais s'en départir, c'était à rendre fou même le plus sage.
Et Lindorm n'était pas le plus sage...

Combien de temps devrait-il encore attendre dans la tourmente?
Et attendre quoi? La mort, ou le déshonneur?

Chassant d'un soupir ses noirs souvenirs, il s'installa plus confortablement et s'endormit pour un court instant du sommeil du juste.

« Deux petites heures... D'accord. »

A ces mots, le jeune dragon s’élança en douceur de la hauteur de sa branche, et atterrit avec grâce près d’Avarice, faisant danser la magnifique chevelure clair de sa dragonnière. Il l’aida à se hisser jusqu’à la selle, la soutenant de sa longue queue. Puis, une fois installée, sentant la mout de la jeune fille, il commença à s’agiter, la faisant basculer sur le coté.

« Accroches toi bien, si tu veux au moins pouvoir décoller… »

Après quoi, Skorm étendit ses ailes et redressa son cou. Il donna d’abord une forte impulsion sur ses postérieurs, et fléchit ses pattes arrière, le faisant pencher vers l’arrière. Ils étaient à présent presque à la verticale, la queue du dragon lui permettant de garder un semblant d’équilibre. Enfin, la créature obscure prenant appuie sur ses pattes arrière, les griffes figées dans le sol, fit un bon de quelques mètres, suivis d’un violent coup d’ailes. Ils s’élevèrent ainsi au dessus de la clairière, puis prirent leur envole vers le ciel nocturne ornée d’étoiles.

« Accroches toi bien, si tu veux au moins pouvoir décoller… »

Avarice glissa ses pieds dans les étriers et attacha les sangles autour de ses jambes. Elle jeta un dernier coup d'oeil au dragon blanc, qui s'était rendornit entre temps. L'elfe regarda a nouveau son dragon, il se préparait au décollage. Elle sentit ses gros muscles se contracter, il se cabra, Avarice se pencha en avant, puis recula un peu les jambes pour ne pas déranger les ailes pendant le décollage.
La dragonnière n'aimait pas particulièrement le décollage : c'était un peu un choc, tirée en arrière par une force invisible, et s'arrache la colonne vertébrale avant d'être poussée violament en avant. C'était indiscutable : elle n'avait pas encore trouvé la bonne position pour s'envoller.
Par contre, le vol était merveilleux. En quelques coups d'ailes, le dragon et la dragonnière volaient entre les étoiles. Si l'elfe n'était pas obligée de faire attention, elle aurait tendu la main vers elles.
Avarice ne put retenir un sourire, ça faisait longtemps qu'elle n'était pas montée sur Skorm, encore moins voler avec lui ! Il y avait toujours cette montagne à escalader : on y va, on y va pas... Mais une fois qu'on est en haut... C'est merveilleux... pas d'autre mot !

Elle resta malgrès tout muète, ne trouvant pas les mots exactes pour remercier Skorm.

Skorm volait à présent à vive allure, filant à travers les cieux, surfant sur les courants aériens, planant dans le vide. Il évitait de monter trop en altitude pour éviter qu’Avarice n’attrape pas froid. Elle était pourtant bien couverte, mais les hautes altitudes réservaient de foudroyantes températures. Dans le ciel dégagé, les étoiles scintillantes et le clair de lune, illuminaient le ciel d’un bleu nuit, luisant sur les ailes de la majestueuse créature, et sur le teint de son élégante dragonnière.

Le dragon ressentant l’émerveillement de la jeune fille, et partageant son enchantement, il poursuivit son vol en l’habillant d’acrobatie plus folles les unes que les autres : il tourbillonnait, enchaînait par des loopings, plongeait, rasait la cime des arbres et terminait par des remontées spectaculaires ; figures après figures, il sentait les flux d’émotions parcourant sa dragonnière. A chaque nouvelle tentative, elle était d'abord apeurée, jusqu'à être enjouée d'avoir accomplis de telles péripéties. Puis rapprochant son esprit de celui de l'elfe, il lui proposa pour la première fois de lier leur vision.

« Tiens toi prête, tu risque fort d’être déstabilisée. »

« Tiens toi prête, tu risque fort d’être déstabilisée. »

Avarice se pencha en avant, essaya de bouger les jambes pour vérifier si ses sangles étaient encore bien serrées. Elle sentit l’esprit de Skorm se rapprocher lentement. Elle cita le sort pour que leurs consciences se rejoignent...
Ça, ça c’est quelque chose qu’Avarice adorait – et détestait en même temps. Sa vision elfique, déjà plus développée que la vision humaine, ressemblait vaguement à la vision d’un dragon, en moins précis. Par contre, elle sentait les muscles des ailes de Skorm – qui étaient un petit peu les siens quand le sort était activé – pousser puissamment pour exécuter des figures vertigineuses.
Ce qu’elle détestait suit : voir son corps immobile, comme hypnotisé sur le dos du dragon. L’idée que cette elfe là, ce corps paraissant mort était son corps la dégoûtait.

« Je… je crois que ça suffit… » Dit-elle après un instant.

A peine la dernière syllabe de l’incantation, sortie de la bouche de la jeune elfe, qu’elle sentait tout son être s’élever. Elle ferma les yeux, et ne ressentit plus le vent agiter ses cheveux, ni la fraîcheur de la nuit. Son corps restait en retrait tandis ce que son esprit s‘élever pour fusionner avec celui de son dragon. C’est alors que la belle et la bête ne firent plus qu’un, ils partagèrent leurs sens, et leurs émotions. C’était comme ci à présent Avarice était à l’intérieur de son dragon… et qu’elle le partageait avec Skorm. Elle sentait ses ailes battre, et elle pouvait très bien les diriger. Quel effet étrange que de sentir un autre corps que le sien.
Mais le plus grande surprise d’Avarice fut quand elle ouvrit les yeux… elle sut alors que sa perception du monde ne serrait plus jamais la même. En effet, tout semblait inversé… Au dessus le ciel nocturne avait perdu son obscurité, il n’était plus noir mais blanc chatoyant, la lune était devenue aussi sombre que lors d’une éclipse, et les étoiles ne ressemblaient plus qu’à des espèces de taches d’encre absorbées par ce ciel. En dessous, se trouvait la vallée d’Osilion, les arbres avaient quand à eux prie une couleur de neige, et le lac était à présent si clair. Tout semblait irréelle ; La tête de dragon pivota, et Avarice put voir son corps inerte flotter sur le dos de sa monture. L’elfe restait immobile, insensible au souffle du vent, ses yeux noirs fixant le néant. Cette vision l’horrifia :

« Je… je crois que ça suffit… » Dit-elle après un instant.

« Je comprends, moi aussi je suis un peu géné. Faisons une halte plus bas ! »

Ils rompurent leurs liens, et Avarice put enfin reprendre l'usage de ses membres, elle posa sa tête contre les écailles froides de son dragon, et laissa tomber ses bras, tout en restant accroché. Il était tard, et tout cela l'avait épuisé...

Osilon

On ne pouvait distingué, la sombre masse qui avancé rapidement vers le dragon blanc endormi, que par les quelques reflets de la lune, sur une surface qui semblé être constitué de plusieurs miroirs, tellement la lumière cendrée de la lune été reflétée si vivement. Quand soudain, un jet de feu jaillit, pour consumer les arbres sous le monstre. À cette lumière, les traits d’une gueule immense apparue, garnie d’aussi immenses crocs, et deux yeux félins au font de l’œil tout blanc, où trône, dans chaque œil, un iris ébène.
Puis le dragon étendit ses ailes, ce posât son lourd corps dans un vacarme terrible, tout en éteignant le feu, qui lui avait servit à dégage son aire d’atterrissage. Il fixa le dragon blanc qui se réveille. Et Argetskular lui dit mentalement :

"Lindorm, ton dragonnier ma envoyer un de ses confrères, me demandé de venir enseigné, ici. Encore… Encore!!!! Je suis énervé… très énervé!!"envoya le dragon puissamment, tout en essayant d'aplanir les restes calcinés d’arbres, sous son corps gigantesque.

[Hs: si je suis venu, c'est que j'ai accepté d'enseigner.]

A l'entende d'un bruit de vol, Lindorm ouvrit vaguement un oeil désintéressé. Un dragon amorçait une descente en piqué non loin de lui. Un baillement à s'en arracher les machoires déchira comme une vague de roulements de tambours le silence de la nuit. Le Dragon Blanc, lentement, lourdement, se remit sur ses pattes et recula d'un petit bond pour laisser place au nouvel arrivant.

Citation :: "Lindorm, ton dragonnier m'a envoyé un de ses confrères, me demandant de venir enseigner, ici. Encore… Encore!!!! Je suis énervé… très énervé!!"

Lindorm haussa un sourcil amusé, et esquissa un sourire amical.

"Je vois ça, l'ami. Mais n'ai crainte, la Confrérie n'a aucun dessein contre toi, et nous sommes bien au contraire très flatté que tu daignes répondre à notre demande."

Le tutoyement semblant être venu très naturellement, le Dragon Blanc avait enchaîné de cette façon, mais préféré garder un ton poli et affable. Il observa du coin de l'oeil le dragon sauvage, et se retint d'émettre un sifflement admiratif. La carrure large et puissante, les ailes superbe de la créature forçaient son respect autant son ton libertin et presque autoritaire le faisaient rigoler...

"Mais si tu le désires, nous pouvons peut-être parler de tout cela après avoir grignoté quelques chose... Tu as dû faire long voyage, et je crois que les elfes se feront un plaisir de te sustenter."

Citation :: "Je vois ça, l'ami. Mais n'ai crainte, la Confrérie n’à aucun dessein contre toi, et nous sommes bien au contraire très flatter que tu daignes répondre à notre demande."

Agetskular sourit à la réplique du petit dragon blanc. Il avait toujours aimé Lindorm depuis le jour de sa naissance peut-être le seul dragon à dragonnier, qu’il respecte. Il est bien un petit dragon, mais est le maître de la confrérie des dragonniers. Puis toujours entrain de aplanir les reste d’arbres qui le démange sous son corps, il pensât au nouveau milieu de chasse qu’est la forêt Du Weldenvarden, son corps ici devrat être utilisait autrement que dans les plaines le désert de Haradrac ou les montagnes des Beors. À ce propos Linrdorm est beaucoup plus alaise avec sa taille dans cette forêt que moi avec mon gigantisme. Il penser à cette condition que les dragons grandissent éternellement, mais de manière différente chaque année, et pour chaque dragon. Quand il entendit Lindorm dire :

Citation :: "Tu as dû faire long voyage, et je crois que les elfes se feront un plaisir de te sustenter."

Argetskular lui répondit :
"Je peux me nourrir seul et un elfe ne me nourrit jamais, sauf qu’avec sa propre chair… Rire. Non les elfes ne son vraiment pas appétissant et je ne rompraient pas le pacte pour manger des elfes. Mais sinon un petit tonneau de bière naine ne pourrait pas me faire du mal, et aussi que le dragonnier que Vrael m’a envoyé m’a fait perdre une horde de 8 Nagras…"

Citation :: "Je peux me nourrir seul et un elfe ne me nourrit jamais, sauf qu’avec sa propre chair… Rire. Non les elfes ne son vraiment pas appétissant et je ne rompraient pas le pacte pour manger des elfes. Mais sinon un petit tonneau de bière naine ne pourrait pas me faire du mal, et aussi que le dragonnier que Vrael m’a envoyé m’a fait perdre une horde de 8 Nagras…"

Lindorm haussa un sourcil amusé.
Ce n'était pas la première fois qu'il rencontrait Argetskular, et il avait un énorme respect pour ce dragon sauvage et paisible qui lui rappelait ses origines. Un dragon qui avait bien connu sa géntrice, d'ailleurs, ce qui forçait encore plus son amitié.

"Pas assez consistants, les elfes... Et tu as bon goût, la bière naine de cette année est excellente. C'est probablement dû au bon temps qu'on a eu, mais je n'en ai jamais goûté de meilleure..."

Tout en bavardant, Lindorm avait fait un petit signe amical, invitant l'autre dragon à le suivre. Ses pas s'avéraient pénibles, et ses yeux brillants quand il parlait de boisson alcoolisée expliquaient mieux que toute parole pourquoi...

"Ah, celui-là! Un peu maladroit, comme dragonnier, ce garçon. Un vrai bénêt de première. Mais Vrael l'aime bien... Alors, que veux-tu que je dise! On ne nous écoute pas assez, nous dragons!"

Argetskular était contant de parler avec Lindorm. Il aimer bien ce petit dragon, même s’il est un, avec un dragonnier, et si sa taille n’est pas celle que les dragons aspirent à devenir...

Citation :: "Pas assez consistants, les elfes... Et tu as bon goût, la bière naine de cette année est excellente. C'est probablement dû au bon temps qu'on a eu, mais je n'en ai jamais goûté de meilleure..."

"Oui, sur les Beors, le Soleil y était..."Répondit Argetskular.
Puis en voyant, Lindorm se déplacer. Il vit que ce petit dragon était un connaisseur de bière. Il a dû vider plusieurs tonneaux.

Citation :: "Ah, celui-là! Un peu maladroit, comme dragonnier, ce garçon. Un vrai bénêt de première. Mais Vrael l'aime bien... Alors, que veux-tu que je dise! On ne nous écoute pas assez, nous dragons!"

Il lui répondit :
"Casse pieds, oui… Mais en parlant de cela, tu me présenteras à vos jeunes dragons… Après que j’ai fait le plein de carburant."
Il aida Lindorm à le conduire jusqu’au tonneau de bière naine. Là ils rencontrèrent plusieurs nains allongés. Argetskular enjamba quelques corps de nain pour vider eux ou quatre tonneaux.