Nom :
Skorm
Race :
Dragon, Mâle
Age :
Eclos depuis bientôt 4 ans, en revanche son œuf semble très ancien !
Métier :
Dragon d’Avarice
Pays :
Eclos entre les mains d’avarice à Ellesméra, il passe à présent ses journées à explorer les denses forêts de Du Weldenvarden.
Caractère :
Peu de gens connaissent les secrets de ce jeune et étrange dragon, plein de vertus, il n’en demeure pas moins très solitaire, il ne semble apprécier que la présence d’Avarice, et n’aime pas se montrer quand cela n’est pas nécessaire. On ne le voit que très rarement dans la capitale, et autre ville ; il n’est pas toujours présent aux cours d’Oromis. En revanche, on l’aperçoit de temps en temps, à l’aube, survolant la vallée près d’Osilon, puis plongeant avec vivacité sous la lisière de la forêt. Sans doute pour chasser, il y passe pourtant toute sa journée avant de retrouver sa dragonnière à la nuit tombée.
S’excluant ainsi de la société, on ne sait pas grand-chose des ténèbres de sa personnalité. En revanche, on peut dire qu’il est d’un tempérament très calme, et bien qu’il ne se mêle habituellement pas aux histoires d’autrui, il est toujours à l’écoute de ce qui l’environne. Il vénère la spiritualité de l’être sous toutes ses formes les plus éthérées ; et trouve une grande distraction à provoquer des phénomènes illusoires, et faire rêver la plupart des mortelles. Il hait les vaines batailles, et ne combat uniquement pour protéger sa dragonnière.
Physique :
Sa croissance était en retard par rapport aux autres dragons du même âge. Il était petit et chétif son dos dépassait à peine les épaules de sa dragonnière.
De couleur noire pure, il semble fait d’obsidienne polie. Ses sombres écailles transparentes et translucides, telle le verre, reflétaient étrangement la lumière, provoquant parfois des illusions colorées, paradoxales à l’obsidienne dont les vertus sont sensés chasser ces images illusoires, donnant au dragon une allure éthérée. La disposition de ses écailles à la texture lisse, provoquait un éclat vitreux à telle point qu’à certain endroit de son anatomie, comme en son flanc ; tout être regardant dans les profondeurs de la peau du dragon voyait son propre reflet.
Ses ailes avaient une forme vive et agressive ; composées d’une ossature d’un noir aussi pur que ses écailles, suivies d’une membrane plus pâle, et plus limpide encore que le reste de son corps. Lorsque la créature agitait ses ailes, les membranes semblaient se mouvoir telle un liquide, miroitant le reflet fluide de la lumière. De fait, on y apercevait les astres par transparence.
Comme pour aller à l’encontre de l’harmonie des délicates formes du dragon, chacune des extrémités de son corps étaient pourvue de pointes aussi repoussantes qu’acérées. Ainsi, au niveau des genoux et des coudes, les écailles formaient un prolongement robuste et saillant ; ses doigts étaient pourvus de longues griffes acérées, qu’on retrouvait aux deux extrémités de ses ailes ; dans son dos, le long de sa colonne vertébrale se prolongeait un longue rangé de pointes espacé également chacune d’une dizaine de centimètres, toutes plus aiguisées les unes que les autres, seule exception à l’encolure de son cou, où les pointes au lieu de poursuivre la colonne vertébrale, contournaient l’encolure en forme de creux qui semblait spécialement conçut pour que sa compagne s’y love. Derrière, la rangé de pointes, de plus en plus resserrées, poursuivait son chemin jusqu’au bout de la queue.
Paradoxe de sa morphologie : La peau froide, écailleuse et agressive du dragon présentait une certaine douceur au toucher de sa compagne.
Au sommet de son cou, sa tête allongée se terminait par un museau où était sculptées deux petites narines, en dessous deux imposants crocs, dominant le reste de sa mâchoire, ne comportant que peu de dents, cependant capables d’arracher un bras sans le moindre effort. Ses yeux blancs vitreux donnaient l’impression à chaque regard qu’ils sondaient les profondeurs de l’âme. Dans les profondeurs de ses pupilles tourbillonnaient des reflets mauves, hypnotiques ; c’était comme une seconde paire d’yeux qui semblait venir du plus profond du mastodonte et qui observait intensément le monde. Au dessus des yeux, le front, former de deux bosses, une espèce de proéminence osseuse protégeant sans doute son crâne des attaques frontales, à l’arrière de sa tête poussées deux longues et imposantes cornes.
Histoire :
Un œuf fut découvert il y a à peine 50 ans, enfouit dans la crête, sous près d’un kilomètre de neige, dans une caverne creusée par l’érosion. Il était couvert de poussière et de petit éclat par ci par là, il semblait intempéries avoir subis d’innombrables durant les siècles précédant.
On racontait à l’époque que l’oeuf descendait directement de Gaëldr, l’un des premiers dragons de dragonnier et qu’il était enclin lui aussi à une certaine malédiction. Durant des années, personnes n’osa s’approcher de l’œuf, et les téméraires en quête d’ennuies ne récoltaient rien au toucher de l’étrange pierre au mauvaise augure.
Mais un soir, d’innocentes mains vinrent à l’encontre de l’œuf maudit … La jeune Avarice, alors âgée de 20 ans, avait suivit quelques petites formations pour dragonniers, Mais jamais l’idée d’en devenir un, ne lui avait effleuré l’esprit. Elle si peu courageuse, et trop douteuse de ses capacités, ne pouvait même l’imaginer. Avec sept de ses compagnons, on l’avait conduit à une ranger d’œuf, ressemblant à de grosses gemmes aux teintes harmonieuses. Trop préoccupée par le regard accablant de ses camarades, elle ignora les instructions et resta à l’arrière de la file, figée au début de la ranger à fixer le premier oeuf. Il était d’un noir pur, telle les ténèbres de la nuit, plus profond encore que le vide sidéral. Ses yeux rivés sur ce dernier, l’elfe laissa voguer son regard sans le vide, scrutant ainsi les profondeurs de l’oeuf durant un certain temps ; par moment elle apercevait des étoiles avant de s’apercevoir que ce n’était qu’une imperfection de l’œuf due à un petit éclat. Puis replongeant dans ses rêverie, elle vit soudain de nombreuses étoiles filantes, qui fusaient toujours plus vite, en s’approchant elle vit même d’énormes comètes, laissant leur traces bleutées derrières elles. Elle prit un peu de recule, se frotta les yeux délicatement et observa l’œuf de plus près : Avec une grande stupéfaction, elle se rendit compte que ce n’était ni des étoiles, ni des comète… L’œuf était en train de se fissurer, laissant échapper de minuscule vapeur. Des lézardes couleur nacre, parcourraient vivement la surface de l’œuf, elles semblaient naître directement des profondeurs de l’œuf, comme si on poussait de l’intérieur. Une vive lumière blanche s’échappait des cassures à présent apparurent. Puis en quelques instants, l’œuf s’ouvrit en milliers de petits éclats, dégageant sombre et aveuglante lumière, voilant tous les spectateur.
Avarice, tombé à la renverse, rouvrit les yeux et vit à ses pieds une créature étonnante : un bébé dragon !
La créature était minuscule, mais ressemblait bien à un dragon de la taille d’une main humaine. Elle se tenait courbée, la tête baissées, les pattes fléchies, les ailes enveloppées autour de son corps, et ne bougeait presque pas, comme statufiée. Puis la noble bête se redressa, écarta les bras, déployant ses ailes, elles étaient fines et transparentes, et semblaient si fragiles. La couleur noire translucide de la bête, illustrait sa vulnérabilité ; telle une larve, il semblait ne pas avoir vue la lumière du jour depuis des décennies. Le dragon dévisagea Avarice et fixa de ses yeux blancs vitreux ceux de la jeune fille. Il ouvrit la bouche, laissant s’échapper une légère vapeur colorée, du rose pâle au bleu foncé. Il était si petit et si frêle. Inconsciemment, l’elfe tendit sa main vers la chétive créature, celui-ci replia ses ailes dans son dos, et d’un petit air timide, avança sa tête gracieusement jusqu’à toucher de son museau, le bout des doigts de la jeune fille.
A peine, eut il effleuré la douce peau de l’être sylvain, qu’un éclat lumineux jaillis des doigts de la jeune fille. Ce fut le coup de foudre, Avarice sentit une puissante énergie l’envahir, la tension parcourait ses membres jusqu’au bout de ses doigts, provoquant de petites bouffées de chaleur, qui par la suite refroidissait jusqu’à la faire frissonner ; sa main la brûlait, mais elle demeurait stoïque. Les deux êtres à présent lié se fixaient dans les yeux mutuellement, les pupilles de l’elfe se retracèrent, tandis ce que ceux du dragon s’élargissaient. Elle eut alors la sensation de tomber, sombrer dans une longue et profonde chute à travers les yeux du dragon. Elle ne voyait plus à présent que ses opalescentes pupilles aux irisations mauves et cristalline.
Puis, elle ne vit plus rien… Leurs âmes entrèrent alors en contact. Nul ne sait ce qu’il se passa pendant ces quelques instants. Mais tous savaient, que plus rien ne serrait comme avant, pour la nouvelle dragonnière, qu’était devenue Avarice.
Sujet: Skorm 
Sam 3 Fév - 23:33
