Nuit dans une clarière abandonnée (en dehors d'Osilon)

HJ : J’essaye une autre sorte de RP…

Bourrés, et crevés!

Mon dragon descendait lentement, volant sur un cercle de plus en plus petit et atterrit en douceur.
J’étais aussi heureuse de remarcher sur la terre ferme que d’avoir voler à nouveau. Quand Skorm s’immobilisa, je restai un peu sur son dos. Je vivais un rêve. Parfois, on vit des moments tellement beau que l’on finit par se demander si c’est vrai. Demain, lors que je me réveillerais, serais-je à Ellesméra, dans ma chambre en haut de l’arbre ? Me souviendrais-je de tout ça ?
Je finis par mettre pied à terre et je regardais autour de moi : c’était une clairière. Une clairière avec de l’haute herbe couverte de feuilles mortes. Je regardai le ciel ;

« On a de la chance d’être descendu maintenant ; il va pleuvoir. »

Et on ne peux pas rentrer comme ça. Je ne lui dit pas vraiment, mais Skorm l’entendra.
Je tourne de nouveau mon regard vers le sol. C’est vide… Si il pleut, on ne pourra se réfugier nulle part. Avec le vent, on ne pourra pas rentrer, il faudra donc passer la nuit ici…

Par soucis de commodité, Skorm avait attérit dans une plaine, aux abords du lac d'Osilion. Il n'avait pas l'habitude de transporter un poid si léger soit sa cavalière. il ne pris donc pas le risque de slalommer entre les arbres majestueux des forêts elfiques. Une fois sur la terre ferme, Avarice se dégourdissant les jambes, un violent mistral se levait droit sur eux. Le dragon, part reflexe, accourut devant l'elfe pour la proteger des violentes rafales de vent. L'abritant sous ses ailes, il eut à peine le temps d'en rabattre une qu'il perdit le controle de l'autre. sous la puissante du vent, il bascula en arrière, plaquait au sol sur son flanc droit. Son aile gauche battant les airs, il n'arrivait pas à la rabattre.

" Tu as raison, on a de la chance d'etre descendu maintenant ! Fais attention... "

Il ne lui dit pas explicitement, mais il avait bien besoin d'aide...

[HS : Désolé pour le temps que j'ai mis à répondre ^^']

HJ : C’n’est pas grave

Par réflexe, il plongea pour me protéger du vent. J’entendais le souffle de l’air siffler par-dessus son flanc. Je souris quand j’entendis sa voix dans mon esprit. Il disait souvent des choses pleines de sens et profondes, un petit manque d’inspiration était souvent accueillit avec humour.

« M… merci. »

Je m’accroupis près de lui, avant même d’avoir put m’asseoir, il bascula sur la droite. Je dois d’ailleurs le fait que je n’ai pas été écrasée à l’automatisme que j’eu à rouler vers l’avant. A quoi bon demander de l’aide, de toute manière, je voyais les vents se défouler sur son aile hors-de-contrôle, et je sentais les efforts de Skorm pour la replier, son appel, bien que silencieux, était entendu. Je me levais donc doucement et marcha sans peine vers l'aile. Jusqu'à là, j’étais encore protégée par le ventre du dragon. Mes joues rougirent instantanément après avoir été giflée par la brise ; je fermais légèrement les yeux. En me penchant vers l’avant, j’empoignais solidement le muscle défaillant et le poussa vers l’avant. Je ne pouvais pas l’aider plus, mais ça devrais suffire.

« Voila, c’est mieux comme ça ? » Demandais-je en souriant.

Un dragon aussi paradoxal que cela puisse paraitre, l'imposante créature était dorénavant en position de faiblaisse, face à quoi ? Au vent haha...
Si cette situation aurait pu sembler amusante, même pour Avarice à qui le léger sourrire semblait masquer une grande hilarité, pour Skorm il en était tout autrement. Le jeune dragonneau ne savait plus où se mettre ; certainement pas ailleur qu'ici même, où il se trouvait lamentablement immobilisé.
Que c'est beau un dragon. Que c'est grand, que c'est majestueux...
Ah qu'il est beau le mastodonte aux milles écailles. Ah qu'il est imposant le monstres aux griffes acérés...
Ses ailes sont si impressionnantes, qu'elles ne peuvent lutter contre le vent ; à présent, la bête est à la merci des intempéries. Mais elle n'a pas dit son dernier mot, et continue de se débattre, tandis que sa cavalière tente de s'approcher sans être souffler par le vent, en évitant les gestes brusques de Skorm. La jeune filles finit enfin par atteindre l'aile rebelle ; le simple contact du membre défaillant avec les délicates mains de la dragonnière suffit à calmer la vaine agitation de Dragon. Avarice n'eut aucun mal à libèrer son aile de la domination aérienne, juste après qu'elle l'eut empoignée, les rafales de vent cessèrent d'importuner le dragon. La tempète s'éteind aussi vite qu'elle est apparue, le vent s'éloigne aussi vite qu'il est venue. De nouveau maitres de ses mouvement, Skorm s'empressa de se redresser.

« Comme cette ouragan est étrange. Les vents violents n'ont pas pour habitude de s'engouffrer parmis les arbres... »

Il carressa de son museau l'épaule d'Avarice, en signe de reconnaissance. Puis dans une émotion de suprise, mélée à l'épouvante, lui transmis, encore flou, une effroyable image : C'était donc cela, l'origine de l'intempérie...